UNE CHANDELLE QUI ME TIENT PARTICULIEREMENT A COEUR
J'ai pris ce tag chez :
Cécile, Christiane et Babou
CHANDELLE CONTRE LE CANCER.
S'il vous plaît, ne la laissez pas s'éteindre, faites la circuler au maximum.
Cécile, Christiane et Babou
CHANDELLE CONTRE LE CANCER.
S'il vous plaît, ne la laissez pas s'éteindre, faites la circuler au maximum.
Tout ce qui est demandé, c'est de garder cette flamme en circulation.
Même si ce n'est qu'une seule personne de plus. Faites-le au nom d'un être cher qui a succombé au cancer ...
ou pour un être cher qui se bat contre ...
Une chandelle ne perd rien lorsqu'elle sert à en allumer une autre.
S'il vous plait, garder la flamme vivante!
Je vous demande donc de transmettre celle-ci.
Faites comme moi servez-vous
Je tiens absolument à mettre cette flamme car, comme certains le savent, papa est parti le 9 septembre dernier de cette maladie.
Je viens de traverser 3 jours pénibles avec des problèmes de sommeil, la boite à penser qui se met en route, etc...
Heureusement, en discutant autour de moi, je me rends compte que je passe pas des phases "normales" et que ce ne sera ni la première, ni la dernière (merci Babou...).
Papa n'était pas parfait : ronchon, râleur, se reposant beaucoup sur maman, mais c'était papa.
Il me manque : ne plus l'avoir au téléphone pour parler basket ou bricolage, ou de plein d'autres choses. Mais je lui parle, tout haut... Par exemple, quand je faisais ma peinture samedi, je suis sûre qu'on se serait chamaillés car je n'aurais pas fait comme lui. Mais j'apprend papa, c'est en forgeant qu'on devient forgeron.
Papa nous a beaucoup surpris : c'était quelqu'un qui avait toujours mal quelque part. Et à la fin de sa vie, malgré la souffrance morale et physique, il refusait la morphine, comme si il voulait profiter de nous au maximum. En plus, au début du mois d'août, il avait vu partir un de ses copains qui lui, devenait agressif verbalement sous morphine, alors... On se pose des questions.
On appréhende beaucoup Noël. C'est normal. Mon neveu et sa chérie Linda, nous ont fabriqué une petite Noémie pour début décembre, mais il manquera forcément quelqu'un, surtout que l'année dernière, papa allait encore bien.
ça a été assez rapide : le cancer a été officiellement diagnostiqué au mois de mars et à partir de début août, ça s'est sérieusement aggravé. Je suis revenue 2 semains entre la fin août et le début septembre et je l'ai vu devenir grabataire (c'est le mot) au cours de ces deux semaines. J'ai eu des gestes de tendresse envers lui (le rafraîchir avec un gant de toilette par exemple) que je gardent précieusement au fond de mon coeur.
Mais je me console en me disant qu'il ne souffre plus et que j'ai connu pendant 41 ans. Il m'a appris beaucoup de choses. Par exemple, c'est lui qui m'a forcée à reprendre le basket en arrivant à Châlons car, moi, je quittais des copines que je connaissais depuis l'enfance et ce n'était pas facile. Grâce à lui, je me suis fais plein d'amis ici. Et ils sont tous là aujourd'hui.
Il y aurait tellement à raconter sur lui encore mais je vais m'arrêter là.
Et puis, je ne suis pas la seule à vivre ça aujourd'hui. Certains l'ont vécu, d'autres le vivront : c'est la vie, comme dit maman. Et puis, papa a vécu 77 ans. Des jeunes se tuent toutes les semaines sur les routes ou meurent de maladie, ce qui est terrible pour la famille.
Je n'arrive toujous pas à regarder les photos sur lesquelles il est, mais je ne veux pas le faire tant que je ne suis pas prête.
Voilà, j'arrête là.
Merci de m'avoir écoutée et bonne soirée à tous.
J'avais besoin d'en parler.
Je vous embrasse.
Même si ce n'est qu'une seule personne de plus. Faites-le au nom d'un être cher qui a succombé au cancer ...
ou pour un être cher qui se bat contre ...
Une chandelle ne perd rien lorsqu'elle sert à en allumer une autre.
S'il vous plait, garder la flamme vivante!
Je vous demande donc de transmettre celle-ci.
Faites comme moi servez-vous
Je tiens absolument à mettre cette flamme car, comme certains le savent, papa est parti le 9 septembre dernier de cette maladie.
Je viens de traverser 3 jours pénibles avec des problèmes de sommeil, la boite à penser qui se met en route, etc...
Heureusement, en discutant autour de moi, je me rends compte que je passe pas des phases "normales" et que ce ne sera ni la première, ni la dernière (merci Babou...).
Papa n'était pas parfait : ronchon, râleur, se reposant beaucoup sur maman, mais c'était papa.
Il me manque : ne plus l'avoir au téléphone pour parler basket ou bricolage, ou de plein d'autres choses. Mais je lui parle, tout haut... Par exemple, quand je faisais ma peinture samedi, je suis sûre qu'on se serait chamaillés car je n'aurais pas fait comme lui. Mais j'apprend papa, c'est en forgeant qu'on devient forgeron.
Papa nous a beaucoup surpris : c'était quelqu'un qui avait toujours mal quelque part. Et à la fin de sa vie, malgré la souffrance morale et physique, il refusait la morphine, comme si il voulait profiter de nous au maximum. En plus, au début du mois d'août, il avait vu partir un de ses copains qui lui, devenait agressif verbalement sous morphine, alors... On se pose des questions.
On appréhende beaucoup Noël. C'est normal. Mon neveu et sa chérie Linda, nous ont fabriqué une petite Noémie pour début décembre, mais il manquera forcément quelqu'un, surtout que l'année dernière, papa allait encore bien.
ça a été assez rapide : le cancer a été officiellement diagnostiqué au mois de mars et à partir de début août, ça s'est sérieusement aggravé. Je suis revenue 2 semains entre la fin août et le début septembre et je l'ai vu devenir grabataire (c'est le mot) au cours de ces deux semaines. J'ai eu des gestes de tendresse envers lui (le rafraîchir avec un gant de toilette par exemple) que je gardent précieusement au fond de mon coeur.
Mais je me console en me disant qu'il ne souffre plus et que j'ai connu pendant 41 ans. Il m'a appris beaucoup de choses. Par exemple, c'est lui qui m'a forcée à reprendre le basket en arrivant à Châlons car, moi, je quittais des copines que je connaissais depuis l'enfance et ce n'était pas facile. Grâce à lui, je me suis fais plein d'amis ici. Et ils sont tous là aujourd'hui.
Il y aurait tellement à raconter sur lui encore mais je vais m'arrêter là.
Et puis, je ne suis pas la seule à vivre ça aujourd'hui. Certains l'ont vécu, d'autres le vivront : c'est la vie, comme dit maman. Et puis, papa a vécu 77 ans. Des jeunes se tuent toutes les semaines sur les routes ou meurent de maladie, ce qui est terrible pour la famille.
Je n'arrive toujous pas à regarder les photos sur lesquelles il est, mais je ne veux pas le faire tant que je ne suis pas prête.
Voilà, j'arrête là.
Merci de m'avoir écoutée et bonne soirée à tous.
J'avais besoin d'en parler.
Je vous embrasse.